« Commutation de mode » : différence entre les versions

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== Introduction ==
== Introduction ==
La communication de mode fait référence à la capacité d'un pacemaker de changer spontanément ses réglages d'un mode DDD vers un mode DDI(R) ou VVI(R) après la détection d'une arythmie supraventriculaire, principalement la fibrillation atriale, afin d'éviter une stimulation rapide qui suivrait l'arythmie. Cette fonctionnalité a prouvé depuis longtemps qu'elle permettait une amélioration clinique de la perception de l'arythmie chez les patients porteurs de pacemaker.
La communication de mode fait référence à la capacité d'un pacemaker de changer spontanément ses réglages d'un mode synchrone, DDD, vers un mode asynchrone, DDI(R) ou VVI(R) après la détection d'une arythmie supraventriculaire, principalement la fibrillation atriale, afin d'éviter une stimulation rapide qui suivrait l'arythmie. Cette fonctionnalité a prouvé depuis longtemps qu'elle permettait une amélioration clinique de la perception de l'arythmie chez les patients porteurs de pacemaker.<ref>Kamalvand K, Tan K, Kotsakis A, Bucknall C, Sulke N. Is mode switching beneficial: A randomized study in patients with atrial tachyarrhythmias. J Am Coll Cardiol 1997;30:496-504</ref>


Ces algorithmes doivent permettre une bonne détection à la fois du passage en arythmie afin d'éviter les stimulations rapides, mais également du retour en rythme sinusal pour maintenir une bonne synchronisation AV et éviter les stimulations atriales inappropriées qui favoriseraient un retour en arythmie par la succession de cycles longs/courts/longs. Ils doivent également éviter les variations brutales de la fréquence cardiaque lors du changement de mode.
Ces algorithmes doivent permettre une bonne détection du passage en arythmie afin d'éviter les stimulations rapides, mais également du retour en rythme sinusal pour maintenir une bonne synchronisation AV et éviter les stimulations atriales inappropriées qui favoriseraient un retour en arythmie par la succession de cycles longs/courts/longs. Ils doivent, de plus, éviter les variations brutales de la fréquence cardiaque lors du changement de mode.


Pour détecter une arythmie atriale, les algorithmes se basent sur trois méthodes :
Pour détecter une arythmie atriale, les algorithmes se basent sur trois méthodes :<ref>Stabile G, De Simone A, Romano E. Automatic mode switching in atrial fibrillation. Indian Pacing Electrophysiol J. 2005 Jul 1;5(3):186-96.</ref>


La première repose sur la surveillance de la fréquence atriale à l'aide d'un compteur qui s'incrémente ou se décrémente en fonction de l'existence de cycles atriaux rapides. Lorsque le compteur est complété, le dispositif commute.
* La première repose sur la surveillance de la fréquence atriale à l'aide d'un compteur qui s'incrémente ou se décrémente en fonction de l'existence de cycles atriaux rapides. Lorsque le compteur est complété, le dispositif commute.
 
* La deuxième méthode est basée sur une comparaison entre la fréquence atriale moyennée au quotidien et celle détectée. Si une variation brutale survient, le dispositif réalise une commutation.
La deuxième méthode est basée sur une comparaison entre la fréquence atriale moyennée au quotidien et celle détectée. Si une variation brutale survient, le dispositif réalise une commutation.
* La troisième méthode fonctionne sur un ratio entre un nombre de cycles courts A détectés par rapport à un nombre de cycles prédéterminés. Lorsque le dispositif constate "n" cycles courts sur "N" cycles, il commute.
 
La troisième méthode fonctionne sur un ratio entre un nombre de cycles courts A détectés par rapport à un nombre de cycles prédéterminés. Lorsque le dispositif constate "n" cycles courts sur "N" cycles, il commute.


== Spécificités de chaque fabriquant ==
== Spécificités de chaque fabriquant ==
enseignant
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