Aller au contenu

« ECG endocavitaire » : différence entre les versions

aucun résumé des modifications
Aucun résumé des modifications
Ligne 11 : Ligne 11 :
Une exploration électrophysiologique standard est souvent réalisée avec une sonde dans le sinus coronaire, une sur le faisceau de His et une variable selon la cavité que l'on souhaite stimuler.  
Une exploration électrophysiologique standard est souvent réalisée avec une sonde dans le sinus coronaire, une sur le faisceau de His et une variable selon la cavité que l'on souhaite stimuler.  


[[Fichier:Exemple de tracé endocavitaire sur baie d'électrophysiologie.png|centré|vignette|595x595px]]
[[Fichier:Exemple de tracé endocavitaire sur baie d'électrophysiologie.png|centré|vignette|595x595px|Tracé d'EEP montrant une mesure de durée AH et HV. Les lignes I, II et III correspondent à l'ECG de surface, OD à celle de la sonde de l'oreillette droite, HIS à celle de la sonde place sur le mis et SC à celle du sinus coronaire de 9-10 (proximal) à 1-2 (distal)]]
Le signal peut être qualifié de différentes manières. On peut le décrire comme "shap" ou "mousse" en fonction de sa pente de dépolarisation, plus ou moins abrupte. On parle de nearfield pour l'enregistrement de l'ECG endocavitaire d'une structure adjacente à un cathéter, et de farfield pour celui d'une structure plus éloignée. Le second signal présente un aspect plus atténué. On peut parler de signal fragmenté lorsqu'il est prolongé, d'une complexité inhabituelle et généralement de faible voltage. Cela traduit une anomalie de propagation du courant électrique (ralentissement/dispersion) dans cette zone.
Le signal peut être qualifié de différentes manières. On peut le décrire comme "shap" ou "mousse" en fonction de sa pente de dépolarisation, plus ou moins abrupte. On parle de nearfield pour l'enregistrement de l'ECG endocavitaire d'une structure adjacente à un cathéter, et de farfield pour celui d'une structure plus éloignée. Le second signal présente un aspect plus atténué. On peut parler de signal fragmenté lorsqu'il est prolongé, d'une complexité inhabituelle et généralement de faible voltage. Cela traduit une anomalie de propagation du courant électrique (ralentissement/dispersion) dans cette zone.


Ligne 17 : Ligne 17 :


== En stimulation cardiaque ==
== En stimulation cardiaque ==
En ce qui concerne la stimulation cardiaque, les électrocardiogrammes endocavitaires sont recueillis par les sondes intracardiaques, qu'elles soient ventriculaires (droite ou gauche) ou atriales. On parle alors d'électrogramme endocavitaire (EGM). La détection se fait entre les deux dipôles distaux des sondes (détection bipolaire) ou entre la pointe de la sonde et le boîtier du pacemaker (détection unipolaire).
En ce qui concerne la stimulation cardiaque, les électrocardiogrammes endocavitaires sont recueillis par les sondes intracardiaques, qu'elles soient ventriculaires (droite ou gauche) ou atriale. On parle alors d'électrogramme endocavitaire (EGM). La détection se fait entre les deux dipôles distaux des sondes (détection bipolaire) ou entre l'anode de la sonde et le boîtier du pacemaker (détection unipolaire).


Ces signaux sont traités par le pacemaker. Tout d'abord, ils sont filtrés en fonction de leur fréquence, qui est spécifique à chaque onde que l'on souhaite détecter. Par exemple, l'onde P possède une fréquence entre 10 et 50 Hz, tandis que l'onde R a une fréquence entre 10 et 70 Hz. Ensuite, le stimulateur analyse la pente de dépolarisation de l'onde afin de recueillir uniquement le signal d'intérêt, notamment pour discriminer l'onde T. Enfin, il amplifie le signal.
Ces signaux sont traités par le pacemaker. Tout d'abord, ils sont filtrés en fonction de leur fréquence, qui est spécifique à chaque onde que l'on souhaite détecter. Par exemple, l'onde P possède une fréquence entre 10 et 50 Hz, tandis que l'onde R a une fréquence entre 10 et 70 Hz. Ensuite, le stimulateur analyse la pente de dépolarisation de l'onde afin de recueillir uniquement le signal d'intérêt, notamment pour discriminer l'onde T. Enfin, il amplifie le signal.<ref>Ritter P, Fischer W. Pratique de la stimulation cardiaque. Springer; 2000. p. 28-34</ref>


Le dispositif utilise ce signal pour détecter l'activité cardiaque spontanée et réagir en conséquence, en stimulant ou non la cavité concernée, ou en traitant les éventuelles arythmies mises en évidence. Les épisodes d'intérêt sont également enregistrés pour l'utilisateur.
Le dispositif utilise ce signal pour détecter l'activité cardiaque spontanée et réagir en conséquence, en stimulant ou non la cavité concernée, ou en traitant les éventuelles arythmies mises en évidence. Les épisodes d'intérêt sont également enregistrés pour l'utilisateur.


Les épisodes sont généralement restitués sous forme d'une ou deux lignes correspondant à l'EGM d'une cavité. Une troisième ligne montre l'interprétation de cette activité par le stimulateur, avec des annotations, des marqueurs spécifiques à chaque fabricant.
Les épisodes sont généralement restitués sous forme d'une ou deux lignes correspondant à l'EGM d'une cavité. Une troisième ligne montre l'interprétation de cette activité par le stimulateur, avec des annotations, des marqueurs spécifiques à chaque fabricant.
enseignant
51

modifications